Voyage de fin d’année

Le 30 mai 2013, les classes de cycle 2 et cycle 3 se sont rendues à Olhain dans le Pas-de-Calais grâce à la participation financière de l’APE.

Le matin, dans le parc d’Olhain, les élèves ont pu goûter aux joies et difficultés de divers parcours d’orientation. Il faut dire que le temps des jours précédents ne les aidaient pas: c’était boueux…

La classe de cycle 3 avait rendez-vous après la forêt au château d’Olhain. Découvrir un vrai château-fort du Moyen-Age… Construit au XIIIème siècle, c’est un  exemple de « château fort des plaines de l’Europe de Nord ». Il a été modifié au cours des siècles suivants face aux invasions et destructions, mais il a gardé sa particularité d’avoir une basse-cour et une haute-cour. Il a conservé son donjon également, la plupart de ses remparts et des éléments typiques du Moyen-Age. Un guide était présent pour donner les détails de ce magnifique château.

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L’après-midi de cette journée de sortie était consacrée à une Rencontre en poésie à Douai. Les 2 classes avaient travaillé durant 10 séances avec Muriel Vertichel (poète) pour le cycle 2, et Norbert Hun (comédien) pour le cycle 3 afin de mettre en scène un enchaînement poétique. Ce fut un vrai régal! Les enfants ne se sont pas laissés impressionner par l’assemblée présente dans la grande salle et ont joué le jeu jusqu’au bout en tenant compte du travail effectué avec les artistes. Leurs prestations ont été remarquées parmi celles des autres classes présentes. Chaque classe a reçu en remerciement pour son travail une série de plusieurs recueils poétiques.

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La Grande Lessive

Toute l’école a participé pour la 1ère fois à cet événement qui a lieu 2 fois par an depuis 2006.

La Grande Lessive est une manifestation culturelle qui prend la forme d’une installation éphémère et d’une action artistique intergénérationnelle ouverte à tous. Elle a été créée par la plasticienne Joëlle Gonthier. 

La Grande Lessive se déploie partout où quelqu’un décide de la faire exister afin de développer le lien social et d’éveiller le désir d’une pratique artistique. A Honnecourt, c’est l’école qui a décidé de faire vivre ce moment aux enfants mais aussi aux Honnecourtois qui, s’ils le souhaitaient, pouvaient venir « étaler leur lessive » avec la nôtre. Pour cela, dans les commerces du village, des petits papiers annonçaient l’événement. 

L’installation a eu lieu sous le kiosque de la place du village. La municipalité nous a aidés en autorisant l’étendage et en installant des fils entre les poteaux.

Il s’agissait pour ce 28 mars de faire vivre un peuple et un bestiaire imaginaires.

Mme Valérie Thomas, conseillère pédagogique en arts visuels, est venue voir notre installation et écouter les explications données par les élèves de chaque classe. Voici 4 commentateurs à l’oeuvre pour le cycle 3:

 

Et des images de l’installation:




 

Le 100ème jour de classe

Depuis le jour de la rentrée la classe de Mme Desteucq  (grande section, CP, CE1) compte les jours d’école jusqu’au 100ème jour.

Ainsi chaque jour les élèves ont ajouté une paille dans le gobelet des unités puis fait des paquets de dix.  Et enfin le jour tant attendu ont obtenu une centaine : c’est l’heure de faire la fête !

 

Ce projet, compter chaque jour de classe, a permis à l’enseignante, grâce à la manipulation quotidienne, de faire comprendre le principe de notre numération en base 10, d’utiliser  la suite des nombres. Les élèves se construisent une image mentale de cette suite de nombres, de son organisation et de ses régularités.

 

Cette démarche de fêter le 100ème jour d’école est très courante dans les pays anglo-saxons.

Ainsi lors de cette journée particulière les élèves ont cherché à réaliser des défis autour de ce nombre 100 :  100 verbes, 100 noms communs de personnes, ont décomposé le nombre 100, des défis sportifs étaient aussi prévus mais n’ont pu être faits à cause de la météo.

En fin de matinée les élèves de cycle 2 ont invité les enfants des autres classes et les parents à venir dans la cour pour faire une photo – au total ils ont réuni 82 personnes.

 Ils ont aussi été très fiers d’exposer leurs collections de 100 objets (images, bouchons…) qu’ils ont patiemment réalisé avec la complicité de leurs parents depuis le début de l’année.

En fin d’après –midi, après le spectacle de marionnettes devant les parents de la classe la journée s’est finie par un goûter. Certainement pour les enfants le meilleur moment de la journée !

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Les élèves et les adultes présents tentant de former le nombre 100.

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Les élèves de cycle 2 portant leurs lunettes du 100ème jour!

 

Un spectacle en préparation…

En début d’année les résidents de La Jonquière étaient venus présenter leur spectacle de marionnettes à l’ensemble des élèves de l’école.A cette occasion les élèves ont posé des questions sur la réalisation des marionnettes et du spectacle par les résidents. 

Cette idée de marionnettes est restée dans les souvenirs des élèves de cycle 2 et quand ils ont eu pour projet de faire le spectacle du Petit Chaperon Rouge ils ont tout de suite pensé aux résidents de la Jonquière et à leur spectacle.
Le jeudi 21 mars les élèves de cycle 2 ont profité de leur rencontre inter-génération pour demander aux résidents de l’aide afin de réaliser les décors

Ils ont ainsi pu ensemble faire les décors: devant la maison du petit chaperon rouge pour la scène 1 et à l’intérieur de la maison de la grand mère pour la scène 2, utiliser différentes techniques, peinture, collage… mais aussi de s’essayer au tricot afin de réaliser la couverture du lit de mère grand.

Ils auront l’occasion de se revoir pour finir les détails du décor et bien sûr ensuite pour une représentation qui est déjà très attendue par les acteurs mais aussi par les spectateurs.

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Rémi Dal Negro: « C’est un plasticien sonore! »

Nous devions le rencontrer le 12 mars. Oui, mais la neige en avait décidé autrement! Alors, notre 1ère rencontre a eu lieu le vendredi 29 mars. A cette occasion, avec Mme Desteucq, la classe avait préparé une « présentation » sous forme d’onomatopées. L’occasion de faire nos premières partitions sonores!  

Notre projet est de sonoriser le portail de l’école. Le vent s’engouffre souvent par cet endroit, alors nous  créons des objets à placer sur le portail afin qu’ils deviennent sonores grâce à l’action du vent ou de l’ouverture et la fermeture du portail. Pour cela, nous rapportons des objets de récupération en métal, en plastique, en bois. Nous faisons aussi des petits croquis de recherche avant de passer à la réalisation.

Rémi Dal Negro intervient dans le cadre d’un A.R.T.S. (Artiste en résidence sur un territoire scolaire) comme Adeline Meilliez l’an passé. Il tient un blog à cette occasion où il fait des compte-rendus de ses interventions dans les différentes classes de la région. Il parle de notre école et d’autres à cette adresse:

http://audiocambresis.eklablog.com/ 

Voici quelques images de notre deuxième rencontre qui a eu lieu le 4 avril après-midi. Nous avons pu à cette occasion travailler en demi-classe car Mme Faydiga était là. Mme Desteucq nous avait prêté sa classe pour plus de facilité.

  

    


Nous retrouverons Rémi le jeudi 2 mai pour la suite de nos créations sonores.

Nouvelles groupées: de novembre à mars, que s’est-il passé?

Voici en images quelques moments importants de la vie de la classe.

 Visite de l’exposition « Affiches du XIXème siècle à Cambrai », à la médiathèque de Cambrai le 16 novembre 2012

Des affiches du 19ème siècle étaient exposées. Elles ont été gardées précieusement par un collectionneur. 

Les affiches de cette époque sont différentes de celles d’aujourd’hui dans la forme, mais aussi dans la façon de les réaliser.

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Le texte des affiches était créé par des typographes: ils travaillaient avec des lettres en bois ou en métal qu’ils plaçaient afin de former le texte de l’affiche. Il fallait placer tout en sens inverse! Et oui! Les lettres étaient encrées puis le papier posé dessus, si bien qu’une fois le papier retiré, l’impression était inversée comme dans un miroir.

Ces affiches montrent qu’au 19ème siècle, les loisirs des gens tournaient beaucoup autour du cirque et des bals. Les bals étaient le lieu de rencontre par excellence. Nous avons appris également que la fameuse « fête du 15 août » de Cambrai existait déjà!


 A l’issue de cette exposition, nous avons pu bénéficier de l’intervention d’un plasticien dans la classe, Hirgen Taraku, venu à 2 reprises nous faire travailler sur la conception d’affiches. A partir de lettres prélevées dans des prospectus, nous avons inventé des onomatopées (le son produit par les bruits, ex: « Boum! »). Le message de nos affiches consistait à annoncer la venue en mars d’un plasticien sonore avec qui nous travaillerons comme nous l’avons fait avec Adeline Meilliez l’année dernière. Nous en reparlerons donc…

Un hiver enneigé: 1er épisode…

En décembre, nous avons eu droit à notre premier épisode neigeux. L’occasion de profiter de cette belle matière qu’est la neige pour s’essayer à des expériences d’ammoncellement…



 

Un hiver enneigé: 2ème épisode…

Retour de la neige en mars! L’hiver n’en finit pas, mais il nous a permis d’apporter des preuves à notre projet « les ogres existent ».

Empreintes de pas, de corps et surtout un ogre s’est retrouvé pris au piège de la neige!

Preuves à l’appui:

 empreinte de pas d’ogre dans la cour de l’école

L’ogre se serait-il couché un peu dans la neige?

Autre empreinte de pas: étaient-ils deux ogres dans la cour?

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Mais la preuve la plus stupéfiante:



Un ogre « congelé », pris au piège de la neige!

Chacun s’est empressé de pouvoir approcher un ogre de si près sans prendre aucun risque de se faire dévorer. Photos souvenir:

    

 

  

 Biensûr, tout cela n’est que mise en scène! Mais la fabrication des « preuves » de l’existence des ogres a entraîné réflexion et coopération.

  

 

  

 

Une conteuse pour enfants sages

Isabelle Sauer est conteuse. Elle était invitée par la classe de cycle 3, mais a fait un petit détour par la classe des petits pour leur conter des histoires adaptées à leur âge. Grâce à son petit tabouret magique qui lui souffle les mots, Isabelle Sauer a transporté les enfants de cycle 1 avec « Souricette » et « Les 3 boucs bourrus ».

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Une conteuse Incorruptible: Isabelle Sauer

C’est presque une habitude maintenant pour les élèves de la classe de cycle 3 de vivre une journée Incorruptible. Depuis plusieurs années, les élèves du même niveau de Villers-Guislain, de Ribécourt et d’Honnecourt se retrouvent une fois par an autour du Prix des Incorruptibles, prix littéraire national décerné par des enfants. Cette année, la rencontre se faisait à l’école d’Honnecourt.

Les maîtresses avaient concocté des ateliers autour des livres de la sélection. Ces ateliers ont bien occupé la matinée des élèves. L’après-midi était réservé, comme depuis 3 ans, à la rencontre avec un auteur d’un livre de la sélection. Cette année le choix de l’auteur s’imposait de lui-même. En effet, parmi les albums et romans se trouve « L’enfant du bananier » d’Isabelle Sauer qui n’est autre que la soeur de Bernadette Gamblon, habitante du village.

Bernadette, comme quelques autres bénévoles, vient chaque semaine permettre aux enfants de l’école d’emprunter un livre à la bibliothèque. Tous avaient envie de rencontrer sa « petite » soeur pour lui poser des questions et surtout pour l’écouter conter. Car Isabelle Sauer est avant tout conteuse, et quelle conteuse!

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Elle a su tous nous transporter dans son univers à l’aide de son petit tabouret « magique ». Les classes de cycle 1 et cycle 2 ont pu profiter de ses talents aussi. Isabelle Sauer a été ravie de voir leurs mines à son écoute. Elle a été émue également de revenir dans la région, elle qui vit à Paris maintenant. Elle a grandi dans l’Aisne et a passé des vacances à Ossu dans la ferme de Bernadette. « Le tabouret, c’est en Picardie que je l’ai découvert, et depuis il ne me quitte plus. »

A l’occasion de sa venue, comme il est de coutume à chaque fois, nous avons offert un cadeau à notre invitée. Cette année, nous avons écrit un conte « en cascade » avec les 2 autres classes présentes. Notre classe a commencé, celle de Villers-Guislain l’a continué et le cycle 3 de Ribécourt l’a terminé. C’est donc avec « L’enfant du pommier » qu’est repartie Isabelle Sauer.

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Isabelle Sauer au moment de nous quitter reçoit « L’enfant du pommier »

Pour les curieux: L’enfant du pommier

Séismes: constructions parasismiques

Les élèves de cycle 3 se sont faits le temps d’une séance de sciences constructeurs d’habitations parasismiques. 

Après avoir travaillé sur les séismes et leurs conséquences, ils ont tenté de trouver des solutions pour construire des habitats plus ou moins hauts qui résisteraient aux secousses d’un séisme.

Ils avaient à disposition divers matériaux pour leurs expérimentations. Après quelques coups donnés sous la table, ils ont pu tester la résistance de leurs idées. Au final, il est resorti que les bâtiments les moins hauts résistaient mieux et que les élastiques « plantés » dans le sol offraient une bonne résistance.

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