C’est presque une habitude maintenant pour les élèves de la classe de cycle 3 de vivre une journée Incorruptible. Depuis plusieurs années, les élèves du même niveau de Villers-Guislain, de Ribécourt et d’Honnecourt se retrouvent une fois par an autour du Prix des Incorruptibles, prix littéraire national décerné par des enfants. Cette année, la rencontre se faisait à l’école d’Honnecourt.
Les maîtresses avaient concocté des ateliers autour des livres de la sélection. Ces ateliers ont bien occupé la matinée des élèves. L’après-midi était réservé, comme depuis 3 ans, à la rencontre avec un auteur d’un livre de la sélection. Cette année le choix de l’auteur s’imposait de lui-même. En effet, parmi les albums et romans se trouve « L’enfant du bananier » d’Isabelle Sauer qui n’est autre que la soeur de Bernadette Gamblon, habitante du village.
Bernadette, comme quelques autres bénévoles, vient chaque semaine permettre aux enfants de l’école d’emprunter un livre à la bibliothèque. Tous avaient envie de rencontrer sa « petite » soeur pour lui poser des questions et surtout pour l’écouter conter. Car Isabelle Sauer est avant tout conteuse, et quelle conteuse!
Elle a su tous nous transporter dans son univers à l’aide de son petit tabouret « magique ». Les classes de cycle 1 et cycle 2 ont pu profiter de ses talents aussi. Isabelle Sauer a été ravie de voir leurs mines à son écoute. Elle a été émue également de revenir dans la région, elle qui vit à Paris maintenant. Elle a grandi dans l’Aisne et a passé des vacances à Ossu dans la ferme de Bernadette. « Le tabouret, c’est en Picardie que je l’ai découvert, et depuis il ne me quitte plus. »
A l’occasion de sa venue, comme il est de coutume à chaque fois, nous avons offert un cadeau à notre invitée. Cette année, nous avons écrit un conte « en cascade » avec les 2 autres classes présentes. Notre classe a commencé, celle de Villers-Guislain l’a continué et le cycle 3 de Ribécourt l’a terminé. C’est donc avec « L’enfant du pommier » qu’est repartie Isabelle Sauer.
Isabelle Sauer au moment de nous quitter reçoit « L’enfant du pommier »
Pour les curieux: L’enfant du pommier